Diffuser de la musique dans un salon de coiffure

Intégrer une sélection musicale pertinente dans un salon de coiffure représente un levier d’amélioration de l’expérience client non négligeable. En effet, la musique a le pouvoir de détendre l’atmosphère, de dynamiser l’espace et d’offrir un moment d’évasion aux clients pendant leur séance. Cependant, la diffusion de musique dans un cadre professionnel, spécialement dans un établissement de beauté nouvellement ouvert, implique de naviguer entre les droits d’auteur et les différentes redevances à régler pour être en conformité avec la loi et ainsi respecter les différentes réglementations au sein d’un salon de coiffure.

Respectez la réglementation sur la diffusion de musique dans votre salon

La diffusion de musique dans un salon de coiffure est soumise à des règles strictes de droit d’auteur. En tant que futur propriétaire de salon, vous devez comprendre que la musique, même utilisée à des fins commerciales, reste la propriété intellectuelle de ses créateurs. Cela signifie que pour diffuser légalement de la musique, vous devrez régler des droits à la SACEM (Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique) et éventuellement à la SPRE (Société pour la Perception de la Rémunération Équitable), qui représentent les auteurs et les producteurs de phonogrammes.

Un aspect souvent méconnu est qu’il existe différents tarifs et exceptions selon le type de diffusion que vous envisagez. Par exemple, la diffusion via radio, CD, streaming ou même télévision entraîne des coûts variables. Ces coûts peuvent varier significativement en fonction du nombre de salariés dans votre salon, de la surface de ce dernier et du type de sources sonores utilisées. Voici un bref aperçu des modalités de calcul de ces droits :

Source sonoreTarif de base (HT)Réduction pour déclaration préalable
Radio/CD99.73 €-20%
StreamingVariable-20%
TélévisionVariable-20%

Il est crucial d’effectuer une déclaration préalable à la SACEM pour bénéficier de tarifs préférentiels et éviter les sanctions en cas de non-respect des droits d’auteur. Pour les jeunes entrepreneurs qui me ressemblent, pencher pour de la musique libre de droits pourrait également être une option avantageuse. Cette alternative exempte de droits SACEM permet de diffuser légalement de la musique sans s’acquitter de ces redevances.